Vous le savez, l’orthopédie vise à entretenir toutes les composantes de l’appareil locomoteur (os, articulations, ligaments, muscles, tendons, colonne vertébrale) pour le maintenir en état de fonctionnement tout au long de la vie du patient.
En parcourant les offres d’emploi dans le secteur de l’orthopédie, il est très difficile de passer à côté des fameux dispositifs médicaux. Mais alors, c’est quoi exactement ?
Un dispositif médical est tout instrument, appareil, équipement, logiciel, matière ou autre article, utilisé seul ou en association, y compris le logiciel nécessaire au bon fonctionnement de celui-ci, destiné par le fabricant à être utilisé chez l’homme pour :
- diagnostiquer, prévenir, contrôler, traiter ou atténuer une maladie ;
- diagnostiquer, contrôler, traiter, atténuer ou compenser une blessure ou un handicap ;
- étudier, remplacer ou modifier l’anatomie ou un processus physiologique ;
- maitriser la conception ;
et dont l’action principale voulue dans ou sur le corps humain n’est pas obtenue par des moyens pharmacologiques, immunologiques ou métaboliques, mais dont la fonction peut être assistée par de tels moyens.
Et donc, quelle est la différence entre un dispositif médical et un médicament ?
Le dispositif médical est différent d’un médicament par sa fonction. Le mode d’action d’un dispositif médical est physique (par exemple : une action mécanique, le remplacement ou le soutien d’un organe). Le médicament a, quant à lui, soit une action pharmacologique, soit immunologique soit métabolique.
Comment les dispositifs médicaux sont-ils classés ?
En Europe, les dispositifs médicaux sont classés en fonction de leur dangerosité, allant du niveau le plus faible (classe I) vers le niveau le plus élevé (classe III).
On trouve donc :
- La classe I (exemples : les compresses, les fauteuils roulants, les bandes de contention, les scalpels réutilisables) ;
- La classe IIa (exemples : les lentilles de contact, les agrafes cutanées, les couronnes dentaires, les appareils d’aide auditive, des dispositifs de conservation de tissus ou de cellules à long terme, les échographes) ;
- La classe IIb (exemples : les hémodialyseurs, les pompes à perfusion, les préservatifs, les sutures internes) ;
- La classe III (exemples : les implants mammaires, les stents coronaires actifs, les prothèses de hanche).
Quels sont les différents types de dispositifs médicaux ?
- Le dispositif médical non implantable : C’est un produit de santé qui accomplit son action médicale de manière mécanique et qui n’est pas implanté à l’intérieur du corps humain. Exemples : les pansements, les lunettes correctrices, les appareils auditifs, les respirateurs, les lits d’hôpitaux, les chaises roulantes.
- Le dispositif médical implantable : C’est tout dispositif médical conçu pour être implanté en totalité dans le corps humain par une intervention chirurgicale et destiné à y rester. Exemple : des prothèses de hanche, des lentilles intraoculaires, des implants mammaires.
- Le dispositif médical sur mesure : Il s’agit de tout dispositif fabriqué spécifiquement suivant la prescription d’un médecin indiquant les caractéristiques du dispositif. Ce dispositif est destiné à n’être utilisé QUE pour un patient précis. Exemple : les prothèses dentaires, les semelles et chaussures orthopédiques, …
- Le dispositif de diagnostic in vitro : Ce peut être un produit réactif, un matériau d’étalonnage ou de contrôle, une trousse, un instrument ou un appareil. Il est utilisé dans l’examen in vitro d’échantillons provenant du corps humain (par exemple : du sang ou des tissus). Il permet d’obtenir des informations sur l’état de santé d’un patient. Exemple : un test pour mesurer le taux de sucre dans le sang, un test de grossesse, etc.
Nous espérons que cet article a su répondre à vos interrogations. Et pour les plus intéressés d’entre vous, sachez que de nombreuses offres d’emploi sont disponibles dans l’onglet « offres d’emploi ».